
La Croix-Rouge française s’est très vite mobilisée après le passage du cyclone CHIDO en lançant un appel national aux dons et en mobilisant ses équipes.
L’essentiel des dons a été reçu directement par notre siège et les dons reçus localement – pour le Tarn 7275€ grâce à l’Association des Maires (6765 € via le compte Solidarité ouvert par l’ADM81) et à la mairie de Mazamet – y ont été également acheminés pour assurer une utilisation optimisée des fonds disponibles.
Concernant les équipes, les 300 volontaires mahorais à pied d’œuvre aussitôt après le passage du cyclone ont été très vite renforcés, dès le 21 décembre, par 50 volontaires de la métropole venus apporter leurs compétences techniques ou médicales. Parmi eux un tarnais détenteur du permis poids-lourds sélectionné pour des missions de transport d’eau.
Au total, 450 volontaires se sont mobilisés depuis la mi-décembre dont 8 tarnais sélectionnés parmi 15 candidats au départ. On voit ainsi que la Croix-Rouge du Tarn a démontré un engagement très supérieur à la moyenne des 96 départements métropolitains.
Les missions ont consisté en distributions de bâches et de colis alimentaires ou en interventions sur les domaines eau, hygiène et assainissement. Par exemple, nous avons produit et distribué plus de 220 000 litres d'eau, 66 000 bons alimentaires, déployé près de 140 tonnes de matériels via notre plateforme d’intervention régionale de l’océan Indien (PIROI) basée à La Réunion dont la proximité a été un atout considérable. Plus de 5 000 ménages ont bénéficié de biens de première nécessité et plus de 3 000 consultations médicales ont été réalisées par les équipes mobiles santé-précarité.
La Croix-Rouge française a également été au cœur de la coordination des opérations au centre de crise, et a opéré en étroite relation avec l’Agence régionale de santé, la gendarmerie, la préfecture et la sécurité civile.
Une particularité de la Croix-Rouge est d’accompagner les populations après la crise. Ainsi, des volontaires de métropole (en équipes réduites) restent auprès des équipes de Mayotte pour les accompagner et nous avons élaboré un plan 2025-2028 qui comprend 5 chantiers prioritaires pour renforcer les activités sur le territoire mahorais :
- l’accès à la santé
- l’accès aux biens essentiels
- l’urgence et la préparation aux crises
- la résilience du territoire par la formation
- le renforcement de la prévention et de la sensibilisation de la population aux risques.