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Seuls 44% des élus sont des femmes (53% des votants) en France, selon l’INSEE

« Beaucoup de candidates… mais peu d’élues », commente l’INSEE dans la dernière livraison de sa revue INSEE Première (n° 1006, mars 2005) sur la « parité à pas comptés». « Après plus de cinquante ans d'exercice du droit de vote, les femmes sont encore peu présentes en tant qu'élues sur la scène politique, alors qu'elles constituent 53% de l'électorat en 2003 », indique l’institut : 44% des élus seulement sont des femmes en France. Les élues sont plus nombreuses quand les élections se déroulent à la proportionnelle, comme celle des députés européens ou des conseillers municipaux, que dans les élections au scrutin majoritaire. Selon les chiffres donnés en juin 2004 par l'Observatoire de la parité, 3,8% des 26 têtes de liste présentées par le PS aux régionales étaient des femmes, contre 8% pour l'UMP, 26,3% pour l'UDF, 33% pour les Verts et 50% des 24 listes déposées par l'extrême gauche. Aux élections européennes, 12,5% des 8 têtes de liste socialistes étaient des femmes, contre 37,5% pour l'UDF, 50% pour l'UMP, 50% pour les Verts et 60% des 15 listes déposées par les partis d'extrême gauche (LO-LCR, PT). La parité hommes-femmes dans les listes était obligatoire pour la première fois aux régionales et pour la deuxième fois aux européennes, mais la loi était silencieuse sur les têtes de liste. Au terme de ces deux élections intervenues respectivement en mars et juin, la part des femmes est passée de 27,5% en 1998 à 47,6% (+20,1 points) dans les conseils régionaux et de 40,2% en 1999 à 43,6% (+3,4 points) en 2004 pour les eurodéputés. En revanche, là où la parité n'est pas obligatoire, comme aux cantonales, la situation n'a guère changé. A l'issue du renouvellement de mars, la féminisation des assemblées départementales est passée de 9,8% en 2001 à 10,9% en 2004. Seuls trois départements (Finistère, Landes et Territoire-de-Belfort, tous trois socialistes) comptent plus de 20% de femmes élues et vice-présidentes. Marie-Jo Zimmermann (DVD), rapporteure générale de l'Observatoire de la parité, notait que la part des femmes dans les exécutifs régionaux ait progressé, s'établissant à 36% des postes de vice-présidence, contre 20,6% en 1998.