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Les communes assurent 38,6% des dépenses d’éducation du premier degré

2 Février 2010
En 2008, la France a consacré 129,4 milliards d’euros à son système éducatif, soit un niveau stable en euros constants pour la troisième année consécutive. Cela représente 6,6% du PIB et 2.020 euros par habitant.
Avec 5,9% de son PIB consacrés à l’éducation en 2006, la France se situe 0,2 point au-dessus de la moyenne des pays de l’OCDE, sur un champ restreint ne comprenant pas la formation continue (données internationales 2006 publiées en 2009).
Selon une note d’information publiée par le ministère de l’Education nationale (1) consacrée au coût de l’éducation en 2008, la dépense moyenne par élève ou étudiant est de 7.780 euros: 5.620 euros pour un écolier, 9.110 euros pour un élève de l’enseignement secondaire, 10.790 euros pour un étudiant. La part du secondaire (41,9 %) tend à décroître, celle du supérieur (19,2%) progresse de 1,6 point depuis 2005.
L’État reste le premier financeur de l’éducation (60%), devant les collectivités territoriales (23,8%) dont la part a cependant augmenté de 3,2 points depuis 2005. Les communes seules assurent 38,6% du financement initial du premier degré, en rémunérant les personnels non enseignants qui interviennent dans les écoles, ainsi que les dépenses de fonctionnement et d’investissement de celles-ci.
La participation des collectivités territoriales au financement de l’enseignement du second degré est de 21,1%.
Les collectivités territoriales sont le deuxième financeur de la dépense intérieure d’éducation (DIE)(2) en assurant 23,8% de son financement initial, dont 12,6% pour les seules communes. De 1980 à 2008, la contribution des collectivités au financement initial a augmenté de près de 10 points (passant de 14,2% en 1980 à 23,8% en 2008), compensant une baisse équivalente de la part de l’État (de 69,5% en 1980 à 60,6%en 2008).
Cette croissance de la part des régions et des départements résulte essentiellement des lois de décentralisation pour le second degré et la formation professionnelle.
Les collectivités se sont vu successivement attribuer le financement de l’apprentissage, le transport scolaire (à partir de 1984), le fonctionnement des collèges et des lycées (1986), l’équipement de ces établissements (progressivement à partir de 1986), et la formation des travailleurs sociaux (2005).
Au cours des trois dernières années, le poids des collectivités locales dans le financement de la DIE tend à s’accroître plus rapidement, du fait du rattachement des personnels techniciens et ouvriers de service (TOS) à la fonction publique territoriale.

(1) \"Coût de l’éducation en 2008\