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Le nouveau président des élus de la montagne (ANEM), Henry Nayrou, attend un «nouveau partenariat » avec la ville

27 Octobre 2008 

L'Association nationale des élus de la montagne (ANEM) a achevé samedi 25 octobre, à Saint Flour (Cantal), son 24ème congrès annuel. Selon l'alternance politique qui est la règle au sein de cette association regroupant 4.000 communes, 42 conseils généraux, 12 conseils régionaux et 240 parlementaires, Martial Saddier, député-maire UMP de Bonneville et président sortant, a transmis les commandes de la présidence de l'ANEM à Henry Nayrou, député PS de l'Ariège. Cette année, les 400 participants se sont largement inquiétés de ce que pourraient être les conséquences de la Révision générale des politiques publiques (RGPP) sur l’espace montagnard -et notamment la fermeture des bureaux de poste et des écoles dans ces zones. Ils se sont aussi penchés sur le projet de loi relatif à la mise en œuvre du «Grenelle de l’environnement», voté par les députés en première lecture la semaine passée, ainsi que sur le projet de loi «Patients, santé et territoires» et sur le devenir du service postal et des T.I.C, en présence d’Hubert Falco, secrétaire d’État chargé de l’Aménagement du territoire. Ils ont cependant regretté l'absence de Michel Barnier, le ministre de l’Agriculture, obligé d'annuler son intervention, officiellement en raison de son emploi du temps. Comme l'avait été, la veille, la secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet. Selon le quotidien La Dépêche (25/10), Face «à la RGPP, nom de guerre d'un poison violent pour emporter tout ce qu'il reste dans nos montagnes en matière de collectivités locales, cartes scolaires, hospitalières, militaires, le nouveau président, Henri Nayrou, a lancé un avis de gros temps sur les massifs où la désertification a fait son œuvre». Avec son prédécesseur Martial Saddier, le député de l’Ariège s'est inquiété «de la pensée urbaine dominante qui entend concentrer l'argent sur la ville où il fait si mal vivre». Un débat de fond que l'ANEM situe désormais à l'échelle de la Communauté européenne, qui vient de s'enrichir des Balkans et des Carpates. Deux massifs qui portent tout de même l'espace montagne à 37% du territoire communautaire. Henri Nayrou en attend «un renversement de tendance et «l'invention d'un partenariat» du monde rural et montagnard avec la ville. Accéder au site de l'ANEM, lien ci-dessous.