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La taxe forfaitaire sur les cessions de terrains constructibles peut être levée par les communes encore dotées d’un plan d'occupation des sols (POS)

10 Avril 2007
L'article 26 de la loi n° 2006-872 portant engagement national pour le logement, qui concerne la taxe forfaitaire sur les cessions de terrains constructibles, ne semble s'adresser qu'aux communes disposant d'un plan local d'urbanisme ou d'une carte communale régulièrement approuvée. Or, indique Élisabeth Lamure, députée, maire de Gleizé (Rhône), dans une question écrite (1), la majorité des communes disposent aujourd'hui d'un plan d'occupation des sols et, «malgré une évolution inéluctable des plans d'occupation des sols vers les plans locaux d'urbanisme dans les années futures, il est extrêmement dommageable pour certaines communes de ne pouvoir bénéficier de cette disposition.»

Dans sa réponse, le ministère des Transports reconnaît qu’il «existait effectivement une ambiguïté au départ sur l'application de cette disposition aux communes dotées d'un POS» mais que cette ambiguïté «a été levée dans la loi de finances rectificatives pour 2006». La taxe forfaitaire sur les cessions de terrains constructibles peut être levée par les communes encore dotées d’un plan d'occupation des sols (POS).

L'article 26 de la loi portant engagement national pour le logement, complété par l'article 19 de la loi de finances rectificative pour 2006, autorise les communes à instituer une taxe forfaitaire, codifiée à l'article 1529 du Code général des impôts, sur la première cession à titre onéreux de terrains nus qui ont été rendus constructibles depuis moins de dix-huit ans à la date de la vente, du fait de leur classement par un plan local d'urbanisme (PLU) ou un document d'urbanisme.
Par ailleurs, l'article 66 de la loi de finances pour 2007 permet aux établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), lorsqu'ils sont compétents pour l'élaboration de ces documents locaux d'urbanisme, d'instituer cette taxe à leur profit en lieu et place des communes qu'ils regroupent et avec leur accord. L'objectif de cette mesure est de donner aux communes ou aux EPCI qui le souhaitent, des ressources financières supplémentaires pour faire face aux dépenses publiques d'aménagement des zones à urbaniser.

(1) Question écrite n° 25006, réponse publiée au JO Sénat du 29/03/2007.