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Commerce de proximité: les 34 propositions du rapport de Robert Rochefort

Hier, le directeur du Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Credoc) a remis à Christine Boutin un rapport qui propose 34 pistes pour encourager le commerce en ville. En préambule à la présentation de son rapport d'étape sur le commerce en ville, Robert Rochefort a déclaré qu’il «n'y a pas de commerce en forme quand la ville est malade, il n'y a pas de ville en forme quand le commerce est malade». Dans son rapport, il constate que «les réalités économiques du fonctionnement des entreprises du commerce, sont encore très insuffisamment prises en compte par les professionnels de l'urbanisme et par nombre d'élus locaux, même si des progrès significatifs ont été récemment enregistrés». Selon lui, «à partir du moment où l'urbanisme est maîtrisé, la liberté d'installation et de développement du commerce doit être respectée. Toute "planification rigide" des implantations commerciales est à proscrire. Elle est d’ailleurs impossible».
Il demande que le commerce devienne le «le troisième pilier nécessaire à l’équilibre général de l’urbanisme, avec le logement et les infrastructures de transport». Pour cela, les schémas départementaux de développement commercial (SDC) devraient être confortés et rendus opposables aux PLU.
Il propose aussi:
- de créer plusieurs labels pour les petits commerces des villes: un label "excellence", un label "performance prix", un label "rue du commerce de qualité";
- d’autoriser une nocturne hebdomadaire pour les commerces de centre-ville sur l’ensemble du territoire ainsi que de permettre leur ouverture le dimanche matin;
- de généraliser la mise en place de managers commerciaux de ville ou d’agglomération;
- de maîtriser les baux commerciaux;
- de permettre aux petits commerçants et artisans de proposer des offres conjointes dans les marchés publics;
- d’amplifier le commerce forain de plein air et développer les autres formes de commerce mobile et intermittent.
Il préconise aussi de revoir la localisation et de renforcer les moyens de l'Etablissement public national d'aménagement et de restructuration des espaces commerciaux et artisanaux (EPARECA), qui intervient sur les centres commerciaux des quartiers en difficulté, pour améliorer son efficacité sur le terrain. Il faudrait aussi selon lui développer le travail en commun EPARECA-ANRU en allant jusqu'à des actions intégrées.

Pour télécharger le rapport, voir lien ci-dessous (PDF, 1 Mo).